La plupart du temps, quand un changement se produit dans notre vie, l’apprentissage est impliqué. Il peut s’agir d’apprendre quelque chose de nouveau ou à faire autrement. Pour un déménagement, imaginez toutes les nouvelles choses à savoir ou à faire différemment: un nouvel itinéraire vers l’école ou le travail, de nouvelles activités, de nouveaux voisins, un nouveau plan de maison, les nouveaux magasins, etc.
La recherche sur l’apprentissage a démontré que nous avons une réaction physique au changement. Il est principalement lié à notre cerveau.
Avez-vous remarqué comment les enfants ne sont pas conscients du danger ni ne l’anticipent ? Lorsque notre cerveau atteint sa maturité, son rôle principal est de nous maintenir en vie. C’est comme une « tour de contrôle » : de la régulation de la température corporelle à l’anticipation du danger. C’est pourquoi, en grandissant, nous avons appris et automatisé ce que nous devions faire. Par exemple, vous pouvez faire plusieurs choses à la fois sans y réfléchir, comme préparer le déjeuner, les lunchs des enfants tout en parlant au téléphone.
L’idée générale est que notre cerveau se concentre sur nous maintenir en vie, tout le reste est un surplus de travail, comme « des heures supplémentaires ». L’apprentissage n’est pas une priorité, mais l’automatisation l’est afin de pouvoir se concentrer sur le rôle principal … et il est fatigant d’automatiser une nouvelle tâche.
Quand un changement survient, inconsciemment nous savons que nous serons fatigués et nous voudrions l’éviter: « Pas encore ! »
Comme le changement est constant dans notre vie personnelle et professionnelle, il est important de faciliter le processus d’automatisation :
- Donner du temps entre la prise de conscience du changement à venir et l’apprentissage pour l’acceptation ;
- Structurer de l’information ;
- Fournir des outils simples pour l’automatisation ;
- Réduire la charge de travail pendant la transition ;
- Fournir un mécanisme pour renforcer les nouvelles tâches ou façons de les faire.