La notion de capacité à changer est rarement incluse dans la planification des initiatives. Cependant, c’est un facteur clé de succès lors de changements.

En période de changement, il y a une perte de productivité due, entre autres, au temps de transition pour sa mise en œuvre. La préparation technique, l’apprentissage et l’appropriation des nouvelles façons de faire ralentissent la performance individuelle et globale. Selon l’ampleur du changement apporté, la perte de productivité et le temps requis varieront. Par exemple, la mise en place d’un nouveau logiciel aura un impact plus grand sur la productivité et prendra plus de temps à adopter que la mise à niveau d’un logiciel existant.

En période d’apprentissage, une personne perd tous ses repères. Elle ne pense plus aux nombreuses choses qu’elle connaît et sait faire ; elle ne pense qu’à ce qu’elle ignore et se sent incompétente. Sa performance chute car l’apprentissage est fatigant, fragilise, et place l’individu dans une zone d’inconfort. L’être humain est confortable lorsqu’il a automatisé ses activités. Il quitte donc sa zone de confort lorsqu’il est en apprentissage et la retrouvera seulement lorsqu’il aura intégré le tout dans sa routine.

Il est invraisemblable que plusieurs changements déployés à l’unisson ou rapprochés dans le temps soient un succès. Les gens seront en dehors de leur zone de confort en permanence engendrant une dégradation de leur bien-être et de leur performance ainsi qu’une perte de productivité constante pour l’organisation.  

Il est recommandé d’éviter de planifier des changements simultanément pour moduler la productivité de l’entreprise tout en tenant compte du bien-être des employés.