Assoyez-vous, je vais vous raconter une histoire.
Elle commence avec une mère célèbre : la Terre. Elle donna à ses futurs et milliers d’enfants un environnement où s’épanouir. Le temps passa. Les différences apparurent. Nous aussi nous sommes arrivés, quoique bien plus tard.
Avançons jusqu’à aujourd’hui, voulez-vous ? Regardons ces mots ;
Équilibre. Synergie. Harmonie. Pérennité. Fluidité. Croissance.
Ces mots vous disent quelque chose ? Une sorte de Saint-Graal que chaque entreprise vise. Chaque individu également. La majorité des services, des produits, des sujets de l’heure portent sur ces quelques mots. On veut le bien-être mais la productivité. La qualité mais la rapidité. Le travail d’équipe mais le développement personnel. Que de dichotomies sociales traversant notre quotidien de façon furtive.
L’humain, l’animal le plus intelligent. L’homme qui est allé sur la lune. Celui aux mille avancées technologiques qui modifient notre vie pour le meilleur ou le pire.
L’humain aux questions incessantes. Cherchant les vérités cachées partout autour de lui.
Si vous pouviez vous poser trois questions et en connaître l’absolue vérité quelles seraient-elles ? Poserions-nous tous les mêmes ? Seraient-ce sur des sujets personnels ou sur des enjeux à plus grande échelle ?
Quel écosystème choisiriez-vous en premier ? Le vôtre ou le nôtre, un sur une plus grande échelle, toujours avec trois vérités. Des vérités incontestables.
Regardons ensemble une analogie :
Un enfant évolue dans son écosystème, sa famille. Il a trois vérités ; il fait partie d’un groupe, les choses vont changer et il va s’adapter aux changements.
C’est si simple non ? À quel moment ces mots
- Équilibre
- Synergie
- Harmonie
- Pérennité
- Fluidité
- Croissance
sont-ils devenus un enjeu conscient ? Le cerveau bombardé de questions, de limitations, de normes forcées et ancrées depuis des décennies. Ces conventions ont-elles vraiment évolué selon les trois vérités que nous avons partagées ? Nous sommes ensemble, les choses changent et nous avons la capacité de nous y adapter.
Encore une fois, d’un point de vue d’enfant, son écosystème est le monde qui l’entoure. En tant qu’adulte, citoyen, notre écosystème est amplifié de façon gigantesque. Les vérités restent les mêmes malgré tout.
Autant la nature suit son cours, autant l’homme se dénature face aux changements en créant des systèmes inadaptés. Malgré les études en anthropologie, l’humain, dès qu’il entre dans le système scolaire, se dénature. On ne lui apprend pas à se connecter à lui-même, à découvrir son unicité pour contribuer à la société. Seulement à se conformer à des normes et règles qui vont à l’encontre de son instinct , pouvant nuire à sa santé et son bien-être.
Mais quelles vérités voudriez-vous savoir ?
Soyons conviviales et laissez-moi vous partager les miennes. Qu’est-ce que je voudrais bien savoir ?
- Comment pourrais-je contribuer au bien commun de notre société ?
- L’humain saura-t-il quand le moment sera venu d’arrêter d’essayer d’aller plus loin et plutôt de régler les problématiques dont nous avons déjà les solutions et les ressources ?
- Serons-nous capables de vivre en symbiose en tant qu’espèce, en voyant et adressant les déséquilibres sans avoir à lever un drapeau pour demander de l’aide ?
Vous me direz que c’est impossible, nous sommes beaucoup trop, tellement de cultures, de domaines différents, de climats contraires… Comment faire ?
Eh bien demandons à notre plus vieille amie : mère nature.
La nature fonctionne selon plusieurs cycles écologiques qui favorisent l’autosuffisance des écosystèmes et leur équilibre. Ces cycles se déroulent naturellement sans intervention humaine grâce à l’équilibre dynamique des écosystèmes. Chaque espèce joue un rôle spécifique, et les interactions entre elles (comme la prédation, la compétition et la symbiose) régulent les populations et les ressources. Cette régulation permet à l’écosystème de s’adapter aux changements environnementaux, renforçant ainsi sa résilience et sa durabilité.
Encore ces trois vérités : le groupe, les changements, l’adaptation.
Le succès des cycles naturels repose sur l’équilibre et l’interdépendance des espèces, tandis que l’humanité rencontre des défis pour maintenir un équilibre durable. Voici quelques parallèles :
- Interdépendance vs. Individualisme :
- Nature : Dans un écosystème, chaque espèce joue un rôle spécifique, contribuant à l’équilibre global. Par exemple, les pollinisateurs soutiennent la reproduction des plantes, et les décomposeurs retournent les nutriments au sol.
- Humains : Souvent, les actions humaines sont guidées par des intérêts individuels ou économiques à court terme, ce qui peut perturber les équilibres naturels. La surexploitation des ressources (comme la pêche ou la déforestation) illustre ce manque d’interdépendance.
- Régénération naturelle vs. Dépendance technologique :
- Nature : Les écosystèmes se régénèrent de manière autonome. Par exemple, après un incendie, la nature se rétablit grâce à des mécanismes de régénération.
- Humains : La dépendance aux technologies pour résoudre des problèmes environnementaux peut créer des déséquilibres. Les solutions à court terme, comme l’utilisation excessive de pesticides, peuvent endommager les sols et réduire la biodiversité.
- Adaptabilité vs. Résistance au changement :
- Nature : Les écosystèmes s’adaptent aux changements (climatiques, géologiques) grâce à des processus évolutifs. Les espèces peuvent migrer ou évoluer pour survivre.
- Humains : Les sociétés humaines ont parfois du mal à s’adapter aux changements environnementaux rapides, souvent à cause de structures sociales rigides ou de la résistance aux nouvelles idées.
- Réciprocité vs. Exploitation :
- Nature : Les relations entre les espèces sont souvent basées sur la réciprocité. Par exemple, les plantes et les pollinisateurs s’entraident.
- Humains : Les interactions humaines avec la nature sont parfois basées sur l’exploitation, ce qui mène à la dégradation de l’environnement et à la perte de biodiversité.
- Cycles durables vs. Consommation linéaire :
- Nature : Les cycles écologiques sont circulaires, chaque élément se recyclant continuellement.
- Humains : L’économie moderne tend à être linéaire, avec un modèle de « prendre, fabriquer, jeter ». Cela entraîne des déchets et une consommation excessive de ressources.
Alors que la nature fonctionne en harmonie à travers des cycles interconnectés et adaptatifs, l’humanité fait face à des défis qui entravent sa capacité à maintenir un équilibre durable, souvent en raison d’une approche de développement qui ignore les leçons de la nature étant un modèle de système hypercomplexes gérant des milliers d’éléments, et ce, sans l’intelligence de l’humain. L’humain qui au contraire, lui nuit, la détruit.
Cette nature, cet écosystème sait qu’il n’est pas seul, qu’il y aura des changements et qu’il y aura adaptation. Difficile parfois. Néanmoins, les choses se feront au détriment de certain pour le bien de l’ensemble.
La nature ne se pose pas de questions. C’est programmé dans l’ADN, l’instinct régit les espèces. Selon nos trois vérités. Avec un but: la survie.
Comment utiliserez-vous ces trois vérités maintenant? Vous êtes uniques, de votre ADN jusqu’à la personne que vous êtes. Vous avez un instinct que la société a tenté ou peut-être réussi à dissimuler.
Est-ce qu’un animal ou un enfant vit du stress mental parce qu’il suit son instinct 24/7 ?
Non. Qu’arriverait-il si nous utilisions les forces instinctives de chaque individu dans un but commun : la survie et la croissance de l’espèce ?
Je crois fermement que la nature, avec ses cycles perpétuels, offre d’importantes leçons sur la durabilité et l’équilibre qui peuvent être appliquées à la gestion des écosystèmes humains.
- L’interconnexion des systèmes
La nature démontre que tout est interconnecté. Les cycles du carbone, de l’eau et des nutriments montrent comment les actions d’une espèce influencent les autres. Pour les sociétés humaines, cela signifie que les décisions doivent prendre en compte les impacts à long terme sur l’ensemble de l’écosystème.
- Récupération et résilience
Les écosystèmes naturels ont une remarquable capacité de résilience. Après des perturbations comme des incendies ou des inondations, la nature trouve souvent des moyens de se régénérer. Pour les communautés humaines, cela souligne l’importance de construire des systèmes adaptatifs qui peuvent se remettre des chocs, qu’ils soient environnementaux ou économiques.
- La circularité des ressources
Dans la nature, les déchets d’une espèce deviennent des ressources pour une autre. Par exemple, les décomposeurs transforment la matière organique en nutriments pour les plantes. Ce modèle circulaire est un puissant exemple pour l’économie humaine. Promouvoir le recyclage, la réutilisation et la réduction des déchets peut aider à créer des systèmes économiques durables, réduisant ainsi la dépendance aux ressources finies.
- Adaptation et évolution
Les espèces s’adaptent constamment à leur environnement. Cela souligne l’importance pour les humains de rester flexibles et ouverts au changement. Les villes intelligentes et durables, qui intègrent des infrastructures vertes, doivent évoluer avec les besoins des populations tout en tenant compte des défis environnementaux.
- Gestion des ressources à long terme
Les cycles naturels enseignent l’importance de la gestion durable des ressources. Par exemple, la pêche durable s’inspire des principes de régénération naturelle, garantissant que les stocks de poissons restent viables pour les générations futures. Cela peut être appliqué à d’autres ressources, comme l’eau et les forêts, en favorisant une utilisation qui préserve les écosystèmes.
- Rôle des communautés
Dans la nature, les relations symbiotiques sont essentielles. Les humains peuvent apprendre à travailler en collaboration au sein de leurs communautés. Cela inclut le partage des ressources, le soutien des initiatives locales et la promotion de pratiques écologiques. L’engagement communautaire peut renforcer la résilience collective face aux défis environnementaux.
En intégrant ces leçons de la nature dans nos modes de vie, nous pouvons non seulement améliorer notre propre durabilité, mais aussi contribuer à la santé des écosystèmes. Adopter une approche inspirée par les cycles naturels pourrait permettre aux sociétés humaines de mieux coexister avec l’environnement, créant ainsi des systèmes plus équilibrés et durables pour les générations futures qui auront des impacts majeurs pour les futures générations.
Cela favorisera la durabilité des ressources, assurant un accès continu à l’eau, à la nourriture et à l’énergie. Une biodiversité préservée renforcera la résilience des écosystèmes face aux changements climatiques. Les communautés collaboratives encourageront l’engagement civique et le bien-être social. De plus, un mode de vie circulaire réduira les déchets et la pollution, contribuant à un environnement plus sain. En intégrant ces principes, les générations futures hériteront d’une planète équilibrée et prospère, capable de soutenir leurs besoins et ceux des générations à venir.
En sommes-nous là? Auto-suffisants et conscients de notre impact, utilisant nos talents instinctifs pour la survie de nos écosystèmes selon les trois vérités;
- Nous sommes un groupe
- Les choses vont TOUJOURS changer
- Nous devons nous adapter aux changements
À nous de décider la fin de cette histoire.
Crédits Photos : Piet Baker, Jimmy Chan, Tom fisk, Julia volk, Tim Mossholder