Pourquoi s’approprier?
Parce qu’en 2025, les entreprises évoluent dans un environnement caractérisé par des avancées technologiques rapides, une pression accrue pour la durabilité, et des attentes croissantes des employés et des consommateurs.
On nous a légué un patrimoine bâti par les grands de ce monde. Certaines bases incassables, car acceptées de tous et enseignées sans cesse, sans remise en question. Le monde des affaires n’y a point échappé, la méthode en silos est toujours présente. Maintenant nous faisons sans savoir exactement. J’y reviendrai plus tard. Mettons la table avant, si vous le voulez bien.
S’approprier : Verbe transitif
(Latin médiéval appropriare)
Faire sa propriété de quelque chose, Adapter quelque chose à un emploi, à une destination
Notre destination : la pérennité et la croissance.
L’emploi : une fluidité et une aisance à travers les changements pour tous.
Le futur avance, marchant main dans la main avec le passé. Il y a 30 ans seulement, pour trouver de l’information, il fallait aller la dénicher en personne. Auprès de personnes d’expérience qui transmettaient le savoir par l’oral, dans les écrits conservés dans les bibliothèques, dans les cahiers d’école. Il fallait travailler pour SAVOIR.
Aujourd’hui, en une fraction de seconde, le SAVOIR nous est livré sans aucun autre effort que quelques manipulations sur l’ordinateur. La toile est remplie de pages web, certaines de sources fiables, d’autres de sources douteuses. Allons-nous tous, à chaque fois, pousser plus loin l’investigation ?
Qui peut, sans aller sur internet, nommer 5 philosophes actuellement vivants ? Personnellement, je ne peux pas. Les noms qui me viennent en tête datent de l’antiquité. Lorsque penser, mettre les choses en perspectives, analyser, comparer, vivre même, permettait d’acquérir le savoir. Réfléchir et remettre en question valait la peine d’y consacrer son temps, voir sa vie.
Ne serait-il pas le temps de s’approprier notre monde ? De chercher des solutions adaptées à la réalité d’aujourd’hui en prenant un pas de recul face aux enjeux d’autrefois. Je me citerai donc ;
« En sommes-nous là ? Auto-suffisants et conscients de notre impact, utilisant nos talents instinctifs pour la survie de nos écosystèmes selon les trois vérités :
- Nous sommes un groupe
- Les choses vont TOUJOURS changer
- Nous devons nous adapter aux changements »
Je vous invite d’ailleurs à lire l’article à ce sujet en cliquant ici.
Parlons de cette fameuse gestion en silo. Elle désigne une structure organisationnelle où les différents départements ou services fonctionnent de manière autonome, avec une communication et une collaboration limitée entre eux. À chacun sa cour.
Ces organisations sont caractérisées par une division du travail rigide, où chaque département exerce des responsabilités spécifiques et opère de manière relativement indépendante. Cette approche visait à optimiser l’efficacité opérationnelle en spécialisant les tâches, mais elle a également conduit à une compartimentation excessive des informations et des processus.
Présent
Aujourd’hui, les désavantages surpassent les avantages. Ces enjeux sont vus et ont tenté d’être adressés maintes fois ;
- Diminution de la productivité : Le manque de communication et de coordination entre services peut entraîner des doublons, des retards et une utilisation inefficace des ressources.
- Mauvaise prise de décisions : Les silos de données empêchent les utilisateurs d’accéder aux informations dont ils ont besoin, ce qui peut conduire à des décisions basées sur des données incomplètes ou obsolètes.
- Climat social dégradé : L’isolement des équipes et le manque de communication interne peuvent engendrer un sentiment de frustration et d’incompréhension, diminuant ainsi l’engagement des employés.
Ce qui entraine une déconnexion et une segmentation des équipes pouvant être vues par ;
- Manque de collaboration : Les équipes se concentrent sur leurs propres objectifs, ce qui limite la coopération interservices et peut nuire à l’atteinte des objectifs globaux de l’entreprise.
- Inefficacité et redondance : La duplication des données et des efforts entre les départements peut entraîner une utilisation inefficace des ressources et augmenter les coûts opérationnels.
- Rigidité organisationnelle : L’entreprise est moins flexible et moins réactive aux changements du marché, entravant ainsi son adaptation et son innovation.
Cette structure nous a permis d’être ici aujourd’hui. Elle présente des inconvénients majeurs lié à un environnement d’affaires qui valorise la collaboration, l’agilité et l’innovation. Les entreprises contemporaines cherchent donc à adopter des modèles plus intégrés et collaboratifs pour surmonter ces défis.
À lire : Évolution des modèles de management en entreprise Le Monde: Management : la fin de « l’entreprise communautaire »
Comment remonter ces défis :
- Transformation numérique et innovation continue
- Adoption de l’IA et des technologies émergentes : Automatisation, analyse prédictive, et utilisation de l’intelligence artificielle pour améliorer la prise de décision.
- Cybersécurité : Protéger les données sensibles et les systèmes critiques face à l’augmentation des cyberattaques.
- Expérience client augmentée : Intégrer des technologies immersives (comme la réalité augmentée ou virtuelle) pour offrir des services personnalisés et interactifs.
- Gestion des talents et bien-être au travail
- Attraction et rétention des talents : Créer une culture d’entreprise qui valorise la flexibilité, le développement personnel et les opportunités de carrière.
- Équilibre travail-vie personnelle : Intégrer des modèles hybrides et des politiques favorisant le bien-être des employés.
- Formation continue : Mettre en place des programmes d’apprentissage pour préparer les équipes aux nouveaux défis technologiques et économiques.
- Adaptation à la durabilité et à la responsabilité sociétale
- Neutralité carbone : Réduire l’empreinte écologique de l’entreprise et intégrer des pratiques d’économie circulaire.
- Conformité ESG : Respecter les normes environnementales, sociales et de gouvernance qui sont devenues incontournables.
- Engagement communautaire : Collaborer avec les parties prenantes pour contribuer positivement à la société.
- Collaboration et élimination des silos
- Structures agiles : Mettre en place des équipes transversales pour favoriser la collaboration entre départements.
- Communication fluide : Utiliser des outils numériques pour centraliser l’information et réduire les barrières internes.
- Culture collaborative : Encourager l’innovation collective et la cocréation, en impliquant à la fois les employés, les partenaires et les clients.
- Prise de décision basée sur les données (data-driven management)
- Collecte et gestion des données : Centraliser les données et utiliser des outils d’analyse avancés pour soutenir la prise de décision.
- Prévision et adaptation rapide : S’appuyer sur des indicateurs en temps réel pour anticiper les tendances et ajuster les stratégies.
- Personnalisation des services : Exploiter les données pour offrir des produits et des expériences adaptés aux besoins individuels.
- Résilience organisationnelle
- Planification stratégique face à l’incertitude : Élaborer des plans d’urgence et diversifier les chaînes d’approvisionnement.
- Capacité d’innovation rapide : Développer des stratégies pour pivoter rapidement en cas de changement de marché.
- Gestion du changement : Préparer les équipes à embrasser l’évolution constante et à s’adapter sans résistance.
- Inclusion et diversité
- Leadership inclusif : Former les leaders pour intégrer la diversité et l’inclusion dans la prise de décision.
- Environnement de travail équitable : Assurer des politiques de non-discrimination et promouvoir des opportunités égales pour tous.
- Sensibilisation culturelle : Encourager des pratiques qui valorisent les différences et favorisent la collaboration interculturelle.
Ces enjeux reflètent bien les priorités d’un monde en mutation rapide où la gestion efficace repose sur une vision intégrée de la technologie, des talents et de la responsabilité sociale.
Pourquoi maintenant ?
Parce que devant nous se dresse une vague immense dans le monde des affaires, tel que connu. Des changements drastiques auront lieu bac à bac. Si nous ne sommes pas préparés, conscientisés et décidés à s’approprier notre leadership et notre méthodologie pour le futur, qui frappe déjà à nos portes, nous sommes voués à l’échec.
L’individu doit faire place à la communauté. Un mouvement de masse doit avoir lieu.
Comment l’individualisation nuit à l’avenir
L’individualisation est un autre joli leg qui est apparu au XVIIIᵉ siècle avec les Lumières, qui valorisaient la liberté et l’autonomie. Elle s’est renforcée avec l’industrialisation, l’urbanisation, et les droits modernes.
- Affaiblissement des solidarités :
- Moins d’entraide familiale et communautaire.
- Désengagement des enjeux collectifs comme le climat ou la politique.
- Isolement social :
- Plus de solitude et de déconnexion entre les individus.
- Polarisation amplifiée par les bulles numériques.
- Consommation et environnement :
- Surconsommation pour affirmer son identité, aggravant la crise écologique.
- Faible sens des responsabilités collectives.
- Stress individuel :
- Pression pour réussir seul, créant anxiété et épuisement.
- Moins de soutien face aux défis personnels.
Pour l’avenir et pour tendre vers un équilibre, il est crucial de :
- Réconcilier autonomie et solidarité.
- Favoriser la coopération pour des causes globales.
- Bâtir des liens sociaux solides pour répondre ensemble aux défis.
« Un pour tous et tous pour un ! » écrivait Alexandre Dumas.
Un mouvement de masse est nécessaire.
Comment y arriver ? Nous y avons réfléchi car les incohérences, étant trop frappantes, ne peuvent être ignorées. Nous voulons tous être bien mais le moule est désuet.
Il nous faut quelque chose de fluide et d’organique pour avancer et s’approprier notre croissance et notre voyage à travers l’aventure à toute allure qui se pointe déjà le nez. La technologie va plus vite que l’humain. Nous avons besoin d’une mise à jour incessamment.
Car au détriment de me répéter, il y a trois vérités auxquelles nous ne pourrons échapper :
- Nous sommes un groupe
- Les choses vont TOUJOURS changer
- Nous devons nous adapter aux changements
Nous avons l’opportunité de nous approprier ces derniers, la façon dont ils seront faits, pour un futur cohérent et qui sera le nôtre. La prendrons-nous ?
C’est donc avec plaisir et fierté que nous vous présenterons un nouveau modèle d’affaires en mars 2025 qui pourrait permettre cette transition à long terme.
Car tous ces enjeux, nous les avons vus, vécus et entendus.